Mini logo MyFid
Nous appeler :
+32 2 669 46 80
Envoyer un mail :
hello@myfid.be
Horaires :
lu-ve : 9h-19h
Mis à jour le :

Les démarches pour ouvrir son commerce en Belgique

Un projet de magasin de vêtements ? Une idée de boutique de décoration ? La création d’une société peut aussi vous permettre de devenir commerçant ou commerçante et, ainsi, réaliser votre rêve.

Concrètement, quelles sont les étapes qui vous mèneront jusqu’à l’ouverture de votre local commercial avec pignon sur rue ? Quelles questions vous poser, inhérentes aux formalités administratives, à la gestion ou encore à la clientèle ?

Les experts-comptables MyFid vous soufflent toutes les informations pour ouvrir un commerce et vous accompagnent de A à Z dans vos démarches !

Les questions à se poser avant l’ouverture d’un commerce : diplôme, aide…

Avant d’entamer cette nouvelle phase de votre vie, répondez à ces quatre questions :

  1. ai-je le droit d’ouvrir un commerce ?
  2. ai-je été formé(e) au métier de commerçant ?
  3. dois-je justifier d’un diplôme pour le secteur d’activité visé ?
  4. puis-je bénéficier d’une aide financière au démarrage ?

Ai-je le droit d’ouvrir un commerce ?

Pour exercer une activité indépendante en Belgique, vous devez satisfaire à certaines conditions préalables ; ces conditions s’appliquent à tout entrepreneur désireux d’ouvrir son commerce. Vous devez :

  • avoir atteint la majorité légale de 18 ans
  • ne pas être déclaré(e) légalement incapable ni être mis(e) sous contrôle judiciaire
  • jouir de vos droits civils et politiques
  • ne pas avoir été interdit(e) d’exercer des actes relatifs à une activité professionnelle indépendante

Ai-je été formé(e) au métier de commerçant ?

En Belgique, toute petite ou moyenne entreprise qui souhaite exercer une activité commerciale sur le territoire belge doit prouver qu’elle possède les capacités entrepreneuriales. Les connaissances de base de gestion comprennent l’esprit d’entreprendre et les compétences de l’entrepreneur ainsi que les connaissances élémentaires en :

  • droit
  • comptabilité, aspects financiers et fiscaux
  • gestion commerciale
  • législation

Pour une personne qui ne possède ni la formation, ni l’expérience professionnelle requises, il existe la possibilité de passer un examen devant le jury central. Cet examen peut porter sur les connaissances de gestion de base ou sur la compétence professionnelle propre à chaque activité réglementée. En cas de réussite, l’intéressé(e) obtient un certificat accepté comme moyen de preuve.

💡  En outre, l’EFP (Espace Formation PME) à Bruxelles et l’IFAPME (Institut wallon de formation en alternance et des indépendants et petites et moyennes entreprises) en Wallonie proposent des formations de chef d’entreprise et des formations continues à destination des travailleurs et dirigeants. Le métier de commerçant ne s’improvise pas !

Dois-je justifier d’un diplôme pour le secteur d’activité visé ?

Dans les régions de Bruxelles-Capitale et de Wallonie, certaines professions et activités sont réglementées et soumises à l’obtention d’une autorisation ou licence. C’est le cas des secteurs suivants, par exemple :

  • agences d’emploi privées
  • agences de voyages
  • ambulants et forains
  • bouchers-charcutiers
  • entreprises de titres-services
  • hébergements touristiques
  • magasins bio

⚠️  Vous devez vérifier auprès des régions bruxelloise ou wallonne que vous remplissez toutes les conditions et disposez des autorisations nécessaires.

Puis-je bénéficier d’une aide financière au démarrage ?

Pour vous lancer, vous aurez besoin d’argent. En Belgique – État fédéral –, les aides pour créer une entreprise varient selon la région dans laquelle est domiciliée la société. Parmi les primes et subsides destinées aux entreprises bruxelloises, citons :

  • la prime Projet d’entreprise
  • la prime pour indépendant
  • la prime pour des investissements (im)matériels ou des travaux
  • la prime coworking
  • Finance & Invest Brussels

Et au rang des primes et subsides destinées aux entreprises wallonnes, évoquons :

  • l’incitant Airbag
  • les Chèques-Entreprises
  • Créashop
  • l’aide à l’investissement wallon
  • la mesure CxO

L’étude de marché et le business plan

Deux documents intrinsèquement liés vont vous permettre de développer votre projet personnel et de bien identifier vos possibilités et limites :

  1. l’étude de marché
  2. le business plan

💡  L’entreprise que vous ambitionnez de créer repose sur une idée ? Si oui, protégez-la !

L’étude de marché

La raison d’être d’une étude de marché digne de ce nom ? Vous permettre de savoir si, oui ou non, votre commerce a une chance d’être rentable. Cette analyse scrupuleuse doit s’articuler en trois grandes étapes :

  1. l’offre
  2. la demande
  3. l’environnement

L’offre

Il s’agit du produit ou du service que vous comptez vendre. Demandez-vous :

  • quelle est son image dans l’esprit des consommateurs
  • quelle est sa valeur ajoutée par rapport aux produits des concurrents
  • à quel besoin il répond
  • quelle solution il apporte

La demande

Il convient de décrire vos futurs clients. Demandez-vous :

  • à qui s’adresse votre offre de produits ou de services
  • où vivent vos futurs clients
  • quel sont leur âge, leur sexe, leurs habitudes, leurs loisirs
  • quels sont leurs problèmes et les solutions pour lesquelles ils optent
  • quels sont leurs relations sociales, leurs réseaux, leurs moyens de communication

L’environnement

Le but ici est d’identifier tous les paramètres extérieurs qui vont influencer votre offre et votre demande. Les questions à vous poser sont les suivantes :

  • quelle est la tendance du marché
  • quels sont vos concurrents principaux et qu’apportent-ils de plus ou de moins que vous
  • y a-t-il un événement à venir qui modifiera le contexte
  • dans quel environnement technologique votre produit ou service va-t-il apparaître
  • y a-t-il une législation particulière qui contraint ou modifie votre stratégie

👀  Ici, une veille de la concurrence s’impose !

Le business plan

Réalisé par vous-même ou par un tiers tel que les experts-comptables MyFid, le business plan (aussi appelé plan d’affaires) désigne un dossier écrit présentant en détail votre projet de commerce. Son ambition n°1 : convaincre les banques et les investisseurs. Il complète votre étude de marché et vise principalement à présenter :

  • votre business model
  • votre prévisionnel financier

Le business model

Appelé tour à tour stratégie marketing, stratégie commerciale, mix-marketing ou encore modèle économique, le business model vise à déterminer comment vous allez vendre votre produit ou votre service. Vous devez y exposer :

  • de quelle façon vous allez vous faire connaître et quelle promotion sera réalisée pour votre produit ou service
  • quels seront vos tarifs
  • quels seront vos fournisseurs
  • par qui sera fabriqué votre produit ou service
  • où sera vendu votre produit ou service (en ligne, sur les réseaux sociaux…)
  • comment vous comptez fidéliser vos clients
  • où seront stockés vos produits
  • quelles seront les pistes de développement de votre activité

⛔  En outre, vous devrez énumérer les contraintes propres à votre activité commerciale, autrement dit les facteurs qui peuvent la freiner ou faire grimper vos coûts :

  • stockage
  • production
  • distribution
  • communication
  • etc.

Le prévisionnel financier

Également appelé plan de financements ou budget prévisionnel, le prévisionnel financier entend montrer que votre magasin sera rentable. Ce budget doit être construit sur les trois années à venir et chiffrer :

  • vos charges et dépenses nécessaires
  • vos recettes ou chiffre d’affaires (CA)
  • vos besoins de financements
  • les fluctuations de votre activité et celles du marché

Le budget prévisionnel contient quatre étapes, chacune présentée sous forme de tableau :

  • le compte de résultat
  • le bilan
  • le plan de financement
  • le budget ou plan de trésorerie
Étude de marché et business plan pour ouvrir un commerce en Belgique

👋   Besoin d’un guide pour mener à bien votre projet et vivre de votre passion ? Chez MyFid, vous êtes suivi(e) dans l’intégralité de vos démarches par un spécialiste du secteur d’activité dans lequel vous souhaitez vous investir. Pour nous faire part de vos envies et obtenir un devis 100 % gratuit et sans engagement, c’est par ici !

Le statut de l’entreprise

Quelle base juridique va épouser l’entreprise sous laquelle va fleurir votre commerce ? Indépendance, franchise, entreprise individuelle, société : le point signé MyFid.

Un commerce indépendant ou franchisé

Souhaitez-vous ouvrir un commerce indépendant ou standardisé, autrement dit sous une franchise ? Plusieurs critères vont entrer en considération pour arrêter votre choix :

  • votre budget
  • la nature du commerce
  • votre personnalité
  • etc.

💡  À noter que la franchise touche à de très nombreux domaines :

  • alimentation (exemples : Picard, Leonidas…)
  • automobile (exemples : Midas, Point S…)
  • bien-être (exemples : Yves Rocher, Alain Afflelou…)
  • décoration (exemples : Søstrene Grene, Schmidt…)
  • restauration (exemples : KFC, Hippopotamus…)
  • supermarchés (exemples : Intermarché, Spar…)
  • etc.

Un statut juridique adapté pour sa société

Une fois cette question réglée, vous devrez vous demander si vous souhaitez ouvrir votre commerce en tant que travailleur indépendant personne physique ou, à l’inverse, en tant que société. Dans le deuxième cas de figure, vous devrez choisir le statut le plus adapté à votre situation parmi les différentes formes juridiques de sociétés en vigueur en Belgique :

  • la société à responsabilité limitée (SRL)
  • la société anonyme (SA)
  • la société coopérative (SC)
  • la société en nom collectif (SNC)
  • la société en commandite (SComm)
  • la société simple

❓  Pour arrêter votre décision, demandez-vous si le statut ciblé requiert :

  • un nombre minimum de fondateurs
  • un capital de départ minimum
  • une constitution par acte notarié
  • un plan financier obligatoire
Le statut de l’entreprise pour ouvrir un commerce en Belgique

Le local commercial

À moins de vous consacrer exclusivement au e-commerce, vous devrez adopter un local pour commercialiser vos créations. Emplacement, achat, location, normes : voici ce qu’il faut savoir.

L’emplacement géographique du local

Pour bien choisir dans quelle ville, quel quartier, quelle rue installer votre commerce, intéressez-vous aux quatre critères suivants :

  • l’environnement commercial immédiat : plus votre local sera entouré d’autres commerces, plus vous aurez potentiellement de clients
  • la nature des commerces environnants : certains sont moins fréquentés à certaines heures de la journée (les boutiques alimentaires, par exemple, attirent une clientèle moindre l’après-midi)
  • l’accès : pensez à la proximité de places de parking, au sens de circulation de la rue, etc.
  • la visibilité : assurez-vous que la vitrine et/ou l’enseigne de votre magasin sont bien visibles

L’achat ou la location du local

Deux possibilités s’offrent à l’entrepreneur désireux d’ouvrir une boutique physique :

  • acheter un local commercial : il est alors propriétaire d’un fonds de commerce
  • louer un local commercial : il paie alors le loyer d’un bail commercial

Les normes de sécurité et d’accessibilité

En tant qu’établissement recevant du public, votre commerce doit respecter certaines normes de sécurité obligatoires. Dans le cas contraire, vous vous exposez à des pénalités en cas de contrôle. Qui dit sécurité dit également protection contre les vols et les escroqueries. Autre point : votre magasin doit être aménagé de façon à ce qu’il soit accessible aux personnes handicapées.

⚠️  En la matière, veillez à chiffrer les éventuels travaux pour adapter votre boutique !

Choisir le local commercial pour ouvrir un commerce en Belgique

Les formalités administratives

Vous avez répondu à toutes les questions liées à la nature même de votre projet ? Pour ouvrir votre commerce en Belgique, il ne vous reste plus qu’à réaliser quelques démarches administratives, qui vont varier selon le type de l’activité et la forme juridique de l’entreprise. Les principales étapes sont :

  • la constitution de la société par un acte constitutif déposé et enregistré
  • l’inscription de la société auprès d’un guichet d’entreprises agréé
  • l’ouverture d’un compte à vue spécifique
  • l’identification à la TVA
  • l’affiliation à une caisse d’assurances sociales et à une mutuelle
  • la souscription à certaines assurances obligatoires ou facultatives
Les formalités administratives pour ouvrir un commerce en Belgique

🧾  Prêt(e) ? À votre caisse enregistreuse !

🖱️​ Pas encore familier de MyFid ? Présents physiquement à Bruxelles et Charleroi, nous fournissons nos services comptables dans toute la Belgique grâce à notre approche digitalisée. Cliquez pour découvrir nos prestations comptables.